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Séminaire “Corps vivant, corps social, corps historique. Relire Merleau-Ponty à l’aune des sciences sociales et des sciences de la vie” | ENS | Paris | janv. – mai 2024 | Programme modifié

Les séances ont été enregistrées, et peuvent désormais être réécoutées sur le site SAVOIRS ENS.


Guillaume Le Blanc, Professeur de philosophie sociale et politique à l’Université Paris Cité et membre de l’Institut Universitaire de France, co-organise en partenariat avec l’équipe PhilOfr (UAR 3608 République des savoirs) un séminaire de recherche sur Maurice Merleau-Ponty intitulé “Corps vivant, corps social, corps historique. Relire Merleau-Ponty à l’aune des sciences sociales et des sciences de la vie”.

Lieu : salle de conférence du 46 Rue d’Ulm, Paris, sauf les 6 mars et 20 mars en salle Favard (46 rue d’Ulm, Paris) et les 27 mars et 3 avril en salle des Résistants (45 rue d’Ulm).

Co-organisation : Guillaume Le Blanc, en collaboration avec Anne Simon et Anthony Dekhil, et Arto Charpentier pour la coordination.


Présentation du séminaire

Comment lire Merleau-Ponty aujourd’hui, quel diagnostic du présent sa relecture autorise-t-elle tandis que celui-ci est notamment marqué par les figures de la précarité démocratique, sociale et environnementale jusqu’au point extrême de l’anthropocène ? Dans ce séminaire, nous nous proposons de revenir à Merleau-Ponty afin d’y explorer les différents nouages de l’anthropologie à la biologie, de la politique à la nature, du social au vital par une attention aux pensées du dehors (littérature, arts, sciences humaines) auxquelles Merleau-Ponty n’a cessé de faire retour. Nous essaierons plus particulièrement de mettre en question le présupposé d’un originaire de la chair ou du corps relié à  une phénoménologie des sens afin d’expliciter les ontologies sociales qui conditionnent les scènes de donation perceptive du monde. Si le corps humain est également un corps social, un corps national, un corps historique, qu’est-ce qui nous garantit que le corps soit premier dans l’ouverture au monde ? Dans quelle mesure le cadrage social, national, historique n’intervient-il pas pour faire et défaire les corps et les priver de certaines modalités originaires de leur incarnation ? Dans le même sens, qu’est-ce que réinventer la nature aujourd’hui à l’intérieur de ces différents cadrages ? Paradoxalement, la ligne directrice qui concerne l’articulation d’une pensée du dehors à laquelle se réfère Merleau-Ponty ne peut-elle pas servir d’appui pour déconstruire certains éléments de l’ontologie de la chair afin de proposer une réflexion neuve sur nos différents modes d’incarnation ? Jusqu’à quel point est-il possible de refaire une philosophie de la vie, une philosophie de la nature, une philosophie politique et sociale à l’aide des outils conceptuels de Merleau-Ponty ? Ce sont les questions qu’abordera ce séminaire en présence de plusieurs invité.e.s.

Programme

Mercredi 24 janvier (16h-18h, salle de conférence, 46 rue d’Ulm) : Guillaume le Blanc, université Paris Cité, « Corps social, corps vital. Éléments pour une théorie sociale des sens »

Mercredi 7 février (16h-18h, salle de conférence, 46 rue d’Ulm) : Judith Revel, université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, « « Chaque sujet incarné est comme un registre ouvert… » ». Répondant : Anthony Dekhil, doctorant ENS-PSL

Mercredi 14 février (16h-18h, salle de conférence, 46 rue d’Ulm) : Mickaëlle Provost, Centre Prospéro – UCLouvain Saint Louis, « Penser les résistances politiques avec Merleau-Ponty et Fanon ». Répondante : Laetitia Stifani, doctorante Université Paris Cité

Mercredi 28 février (13h30-15h30, salle de conférence, 46 rue d’Ulm) : Jean-Claude Monod, CNRS, « Par delà la dichotomie du social et du vital : conséquences du schéma corporel pour penser le genre, la sexualité et les techniques animales ». Répondant : Xénophon Tenezakis, docteur université Paris-Est Créteil

Mercredi 6 mars (13h30-15h30, salle Favard, 46 rue d’Ulm) : Etienne Bimbenet, Université Bordeaux Montaigne, « Éléments pour une anthropologie philosophique merleau-pontienne». Répondant : Arto Charpentier, post-doctorant ENS-PSL

Mercredi 13 mars (13h30-15h30, salle de conférence, 46 rue d’Ulm) :  Claudia Terra, Université Paris Sciences et Lettres, « De la complication du marxisme aux aventures de la démocratie. Repenser l’histoire avec Merleau-Ponty et Lefort.». Répondant : Yaël Gambarotto, docteur de l’université Paris-Est Créteil

Mercredi 20 mars (16h-18h, salle Favard, 46 rue d’Ulm) : Marco Dal Pozzolo, Université de Bourgogne,  « La généalogie du stress chez Canguilhem et Merleau-Ponty ».  Répondant : Franck Le Roux, doctorant, université Paris Cité

Mercredi 27 mars (16h-18h, salle des Résistants, 45 rue d’Ulm) : Corinne Pelluchon, Université Paris-Est, Marne-la-Vallée, « L’ontologie de la participation de Merleau-Ponty. Perspectives éco-phénoménologiques ».

Mercredi 15 mai 2024, 16h-18h, en ligne uniquement, non enregistrée :

  • Emmanuel Levine, Université Paris Nanterre, « Enquête sur l’invisibilité sociale. Sens et portée de la phénoménologie critique »
  • Giovanni Fava, Université Ca’Foscari de Venise, « L’événement entre nature et histoire. Merleau-Ponty face à l’Anthropocène ».

Mercredi 22 mai 2024, 18h-20h, en salle des conférences, 46 rue d’Ulm, Paris 5e :

  • Matteo Pagan, Ecole Normale Supérieure de Pise & EHESS, « Le sujet vivant. Repenser la subjectivité avec Plessner et Merleau-Ponty »
  • Jocelyn Benoist, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne,  « “Il n’y a pas de métaphore entre le visible et l’invisible” ».

Lien vers les enregistrements audio : Savoirs ENS.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
anthonydekhil (22 avril 2024). Séminaire “Corps vivant, corps social, corps historique. Relire Merleau-Ponty à l’aune des sciences sociales et des sciences de la vie” | ENS | Paris | janv. – mai 2024 | Programme modifié. PhilOfr. Consulté le 13 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vm0z


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